SUJETS CAPEPS EXTERNE

 

1983. Tout le sport est-il dans tous les sports ?

 

1984. L’évolution de la notion de progrès a-t-elle eu une influence sur les finalités, les objectifs, et les méthodes de l’EPS ?

 

1985. L’évolution des APS est-t-elle influencée par les valeurs symboliques qui s’attachent à leur pratique ?

 

1986. Les I.O. de 1945 (texte joint) vous semblent-elles un moment significatif de l’évolution de l’éducation physique en France par rapport à ce qui précède et à ce qui suit ?

 

1987. « L’EPS a d’abord pour finalité de développer les capacités motrices de l’élève. A cette fin, elle sollicite et développe les possibilités de chacun dans le domaine de l’efficacité motrice : vitesse, force, endurance, coordination, équilibre, souplesse, etc…, les facultés perceptives permettant l’identification, la sélection, et l’utilisation des informations indispensables à la prise de décision dans l’action, la connaissance pratique et la maîtrise des réactions émotionnelles face à l’environnement physique et humain.

L’EPS développe des habiletés pouvant être réinvesties dans diverses activités sportives, professionnelles ou de loisir. Elle apprend l’élève à évaluer les difficultés rencontrées, la pertinence et les effets de ses actions, la manière de progresser dans les taches nouvelles. Grâce à l’acquisition des compétences dans le domaine des APS, l’EPS permet donc à l’élève une prise de conscience des possibilités de son corps ; elle est l’un des moyens de l’apprentissage de soi ; elle favorise l’expression et la création.

L’EPS ne se confond pas avec les activités physiques qu’elle propose et organise. Ces dernières, outre leurs finalités propres, visent à l’amélioration de la « condition physique », laquelle peut également être obtenue directement par des activités spécifiques telles que musculation, assouplissements, développement des capacités aérobies, etc… »

 

Analysez comment l’évolution de l’idée de l’EPS de 1945 à nos jours, justifie ce passage des I.O. pour les collèges de 1985.

 

1988. Les conflits de méthodes dans l’évolution de l’EPS de 1920 à 1970. Ont-ils eu des effets positifs ? Lesquels et pourquoi ?

 

1989. L’évolution de la « leçon » d’éducation physique de 1920 au début des années 1970. Identifiez les facteurs de permanence et de changement.

 

1990. « L ‘école doit enseigner tout ce qu’il n’est pas permis d’ignorer. »

L’évolution de l’éducation physique et sportive depuis 1945 rend-elle compte de cette affirmation ?

 

1991. Dans quelle mesure l’EPS a-t-elle, depuis 1920, rompu avec l’éclectisme ?

 

1992. Dans quelle mesure l’analyse des pratiques en EPS, de 1945 à 1970, rend-elle compte des conceptions relatives à cette discipline ?

 

1993. L’évaluation est tenue, comme le sont les contenus d’enseignement auxquels elle se réfère, d’observer les objectifs de la discipline.

Comment a-t-il été répondu à cette affirmation depuis les vingt dernières années ?

 

1994. Les transformations de l’éducation physique à travers l’évolution de ses finalités au cours du XXème siècle.

 

1995. L’éducation physique a-t-elle toujours été un enseignement de techniques au cours du XXème siècle ?

 

1996. Peut-on affirmer que l’éducation physique a toujours tenu compte de l’hétérogénéité de la population scolaire depuis le début du XXème siècle ?

 

1997. Les rapports entre les sciences et l’éducation physique ont-ils contribué à transformer les conceptions relatives à celle-ci au cours du XXème siècle ?

 

1998. Dans quelle mesure l’évolution de l’éducation physique reflète-t-elle le statut culturel des activités physiques et sportives dans la société française au cours du XXème siècle ?

 

1999. Dans quelle mesure, dans la seconde moitié du XXème siècle, l’identité de l’éducation physique et sportive est-elle marquée par la difficulté de cette discipline à lier l’objectif du développement de la personne et celui des apprentissages culturels ?

 

2000. Montrez comment, sous la Vème République, la publication des textes officiels qui présentent les finalités et les objectifs de l’éducation physique et sportive précède et accompagne l’évolution des conceptions de cette discipline d’enseignement.

 

2001. Montrer comment, au XXème siècle, la contribution de l’éducation physique et sportive à la formation du patriote et du citoyen s’inscrit dans l’évolution de la démocratie en France.

 

2002. Discuter de la pertinence et analyser les difficultés à développer depuis 1967 une EPS répondant au principe de l’égalité des chances à l’école.

 

2003. « … Il n’est pas d’éducation qui ne soit transmission d’une culture et par conséquent ne la présuppose » (Ulmann, Jacques, « Sur quelques problèmes concernant l’Education Physique », in Revue Education Physique et Sport n° 81, 82, 83, 1966).

Quelle culture l’éducation physique et sportive peut-elle transmettre aujourd’hui ?

 

2004. Les enjeux éducatifs du sport scolaire et des associations sportives depuis le début des années 60. Quelles évolutions, quelles perspectives ?

 

2005. Le développement des loisirs en France dans les 40 dernières années a-t-il influencé les objectifs et les méthodes de l’EPS ?

 

2006. Quels rapports entretiennent l’éducation physique et la santé depuis 1945 ?

 

2007. Les finalités et objectifs de l’EPS ont-ils pris en compte les évolutions culturelles de notre pays de 1945 à nos jours ?

 

2008. L'évolution des classifications des APS a-t-elle été prise en compte dans les textes officiels organisant l'EPS depuis 1967 ?

 

2009. Il est couramment admis que les élèves d'aujourd'hui sont très différents des élèves des années soixante. Les pratiques pédagogiques en EPS dans l'enseignement du second degré ont-elles pris en compte cette évolution ?

 

2010. Depuis 1945, dans les textes officiels comme dans les pratiques d'enseignement, l'EPS s'est souvent préoccupé de la distinction des filles et des garçons. Les différentes mesures prises et leurs conséquences ont-elles influencé la construction de la masculinité et de la féminité des élèves ?

 

2011. La formation des enseignants d'Education Physique et Sportive et l'évolution de l'Education Physique et Sportive de la fin du XIXème siècle à nos jours.

 

2012. En quoi la transformation de la place, de la forme et de la fonction des activités de combat en France se reflète t-elle dans l'évolution de l’Éducation Physique et Sportive depuis la fin du XIXème siècle ?

 

2013. Place de la mesure de la valeur physique en EPS et évolution du regard porté sur les élèves et sur leurs performances depuis la fin du 19eme siècle.

 

2014 exceptionnel. L’éducation physique s’est toujours préoccupé de la santé des élèves.

Du fait des enjeux sociétaux actuels, il semble que cet objectif prenne une acuité particulière.

Vous expliciterez en quoi et comment l’éducation physique et sportive, depuis 1945, a rendu lisible sa contribution à l’atteinte de cet objectif.

 

2014. L’éducation physique s’est toujours préoccupée de l’éducation des corps et de la formation du citoyen. Vous expliquerez en quoi et comment, au cours du XXème siècle, l’EPS a su dépasser cette dualité pour s’intéresser à l’éducation de la personne.

 

2015. « Il n’y a pas de fatalité à ce que l’Ecole française soit la plus inégalitaire d’Europe. Je mettrai toute mon énergie à apporter des réponses aux élèves les plus fragiles. Car ce sont eux qui ont le plus besoin de l’Ecole de la République. » (Extrait d’un discours de la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, 23 septembre 2014)

Dans quelle mesure, depuis la fin du XIXème siècle, cet engagement a pu être une préoccupation des enseignants d’EPS, soucieux de prendre en compte l’hétérogénéité des élèves tout en s’adaptant aux transformations scolaires ?

 

2016. « La mixité sociale est un avantage pour tous les élèves sans exception » (Nathalie MONS, Présidente du conseil National de l’évaluation du système éducatif, octobre 2015).

Vous discuterez cette affirmation et vous montrerez en quoi et dans quelle mesure, notamment depuis 1960, la question de la mixité des publics scolaires a dû être prise en compte par les professeurs d’éducation physique et sportive.

 

2017. « Les disciplines, au-delà de leur ancrage historique et de leurs finalités pédagogiques propres, souffrent toujours de cet écart entre les programmes tels qu’ils sont prévus, les cours qui sont enseignés et ce qui est, au bout du compte, véritablement appris par les élèves.

C’est pourquoi, on ne parle plus seulement aujourd’hui de « programmes » mais plus largement de « curriculum », en prenant en compte non seulement les connaissances transmises par l’enseignant mais l’appropriation de celles-ci par les élèves, ce qu’on appelle les compétences. En ce sens, les programmes concernent aussi la place et la réussite des élèves à l’école, ainsi que les modes d’évaluation puisqu’il ne s’agit plus seulement de demander aux enseignants de se conformer à une liste de prescriptions, mais de viser l’acquisition de compétences par les élèves qui leur sont confiés.

Le véritable enjeu de la transmission est de donner la possibilité aux élèves de s’approprier les savoirs dispensés, et c’est bien l’objectif du socle commun qui identifie les connaissances et compétences qui doivent être acquises à l’issue de la scolarité obligatoire. »

Terra Nova, « Que doit-on apprendre à l’école ?, 27 mai 2016.

 

Vous discuterez cette prise de position, en fin d’extrait, et vous montrerez dans quelle mesure les enseignants d’EPS ont pu répondre à cet enjeu depuis 1945.

 

2018. « Le sport scolaire est une des composantes de la politique éducative de notre pays, au service de la réussite, de la responsabilisation, de la santé et du bien-être des élèves…. En complément de l’enseignement de l’éducation physique et sportive, il offre à tous les élèves volontaires la possibilité de pratiquer des activités physiques et sportives dans le cadre de l’association sportive scolaire » (Extrait du Rapport parlementaire établi par Robert Lecou, « Le sport à l’école et le sport scolaire », février 2012).

 

Cette affirmation est-elle selon vous le résultat d’une évolution lente et continue du sport scolaire ou l’expression de ruptures successives ? Vous situerez votre réflexion de 1960 à nos jours.

 

2019. « Soucieux d’équité, tiraillés par la question des inégalités de potentiel et de développement des adolescents, les enseignants d’EPS ont relativisé l’usage de leurs chronomètres et de leurs décamètres. L’évaluation des seules performances révélait une injustice profonde par sa référence à des facteurs biologiques, physiologiques, génétiques inégalement répartis entre les individus » (Cécile Vigneron, Revue Française de Pédagogie, n°154, jan-mars 2006, p. 111).

 

En quoi les réflexions autour de l’évaluation, synthétisées ici par Cécile Vigneron, accompagnent-elles une transformation du regard que l’enseignant en EPS, porte sur l’élève sous la 5e République ?

 

2020. « Dans le système scolaire français, la relation à l’espace, au temps, au travail, à la hiérarchie, aux autres, vise à domestiquer le corps à travers un réseau de normes répressives et/ou morales, de codes, d’apprentissages, et d’interdits très précis. L’objectif est la civilité du corps, (aujourd’hui la vogue est à la citoyenneté) en d’autres termes une incorporation des valeurs dominantes ». Betty Lefèvre, « Corps baroque et éducation physique scolaire », Corps et culture n° 5, 2000.

 

Une telle affirmation a-t-elle été toujours dominante dans la conception et l’organisation des pratiques physiques scolaires proposées en EPS depuis 1936 ?

Vous pourrez illustrer vos réflexions sur des activités physiques et sportives variées.

 

2021. « L’école entretient un rapport ambigu avec les pratiques culturelles de ses élèves. Selon les contextes, les moments et la nature des pratiques, on attend que l’institution scolaire aide à les construire, qu’elle les encourage ou qu’elle contribue à la délimitation entre la culture « légitime » et les « loisirs ». » (Dossier de veille de IFE, les cultures adolescentes, pour grandir et s’affirmer, n°110, avril 2016).

 

L’enseignement de l’EPS est-il révélateur de cette ambiguïté depuis les années 1960 ?

 

2022. « L’enseignant doit exercer sa pleine responsabilité de concepteur afin de définir les contextes d’apprentissage spécifiques dans lesquels ses élèves pourront s’engager et, ainsi, s’enrichir, se cultiver, se développer, et réussir leur projet personnel de formation » (Arrêté du 17 janvier 2019 fixant le programme d’enseignement commun et d’enseignement optionnel d’EPS du lycée général et technologique).

 

Dans quels contextes historiques et à quelles conditions les enseignants d’EPS ont-ils été en mesure d’exercer cette responsabilité ?

Pour répondre à cette question, vous bornerez votre analyse de 1945 à nos jours.

 

2023. Montrez que l'Education physique et sportive, depuis 1936, a toujours souhaité répondre aux attentes sociétales et scolaires.

 

2024. Comment les enseignants d’EPS ont-ils promu les valeurs du sport depuis 1936 ?